Cet « aventurier des temps modernes » avait une devise : « pour vivre, il faut risquer ».
Il s’était choisi les éléments naturels comme terrain de jeu : la neige, le granite, l’air, l’eau, la forêt, la mer, les glaciers étaient sa planète.
Dans sa quête d’extrême et de découvertes, Jean-Marc Boivin est tour à tour alpiniste, skieur, deltiste, explorateur, parapentiste, marin, spéléologue ou base-jumper.
Il aimait explorer les « terra incognita » et jouer avec les limites du possible.

Ce créateur d’aventures était devenu un personnage de référence grâce à ses exploits et performances tout azimut dans les années 80.
Sa « carrière » – le mot est si faible – , Jean-Marc, un jour, a accepté d’en raconter les moments les plus fort à son père.
Le magnétophone paternel a tout enregistré, les bonheurs et les doutes, les émotions et les difficultés.
Ces entretiens réalisés dans l’intimité familiale quelques mois avant la disparition accidentelle de Jean-Marc au Salto del Angel au Vénézuela en février 1990, ont servi de trame narrative au documentaire « Extrêmement vôtre ».
Dans ce film, réalisé par Gilles Chappaz, c’est Jean-Marc lui-même qui « commente » quelques unes de ses prouesses les plus spectaculaires réalisées sous l’oeil de la caméra.
Confrontée aux documents d’époque, la « voix off de Jean-Marc » donne un éclairage inédit sur la personnalité hors norme d’un homme qui avait avoué un jour « avoir vécu tous ses rêves ».