Cette série retrace la vie de mécènes hors normes. Le marquis Georges de Cuevas et le Baron Alexis de Rede. L’épitaphe inscrite sur la tombe du marquis de Cuevas par la compagnie de Monte-Carlo aurait pu être ‘ Le monde de la danse lui sera éternellement reconnaissant ‘, afin de rendre hommage à un homme qui ressuscita l’univers féerique des ballets du monde entier. Georges de Cuevas de Bustillo y Terran, marquis de Piedrablanca de Guana, réalise ses rêves les plus fous en épousant l’immense fortune de Margaret Rockfeller. Arriver sur une civière à bord d’une Rolls-ambulance lors de soirées mondaines, nourrir ses pékinois de violettes fraîches afin de rendre leurs flatulences parfumées ou provoquer l’un des derniers duels en 1958 avec Serge Lifar, telles sont les extravagances de cet aristocrate fantasque au faste enchanteur, maître de ballet et maître d’armes, ‘ le divin marquis ‘. Quant au baron Alexis de Rédé, il aurait pu recevoir le titre de meilleur hôte et de meilleur convive tant il excelle dans le savoir-vivre. Incarnant le raffinement, l’élégance et le goût, il règne dans son hôtel particulier de l’île Saint-Louis, à Paris, une osmose parfaite entre sa personne si exigeante et la beauté des lieux. Nombre de personnalités peuvent ainsi découvrir lors du bal oriental de 1969, qu’il organisa à l’hôtel Lambert, le faste et l’extravagance de ce dandy bourgeois comme en témoignent les éléphants blancs accueillant les invités dans la cour, les esclaves noirs portant les torches dans le grand escalier menant à la salle de bal ou encore les automates jouant de différents instruments de musique disposés dans la majestueuse galerie d’Hercule.