En ce milieu du XVIIe siècle, l’Hôtel de Bourgogne, à Paris, résonne des exploits et des éclats d’un fougueux cadet de Gascogne nommé Cyrano de Bergerac et qui n’est pas, loin s’en faut, un garçon de tout repos. Il est en effet beau parleur, bravache et cherche querelle à quiconque paraît se moquer de son exceptionnelle laideur : le malheureux cadet est, en effet, affligé d’un gigantesque appendice nasal qu’il ne peut cacher à personne. Surtout pas à la belle Roxane, sa cousine, que Cyrano aime en secret, convaincu que sa bien-aimée lui  » rirait au nez  » s’il lui avouait son amour. D’autant plus que la jeune fille est éprise d’un autre cadet, Christian de Neuvillette, compagnon de Cyrano, beaucoup plus séduisant que celui-ci, même s’il est infiniment moins intelligent. C’est d’ailleurs Cyrano toujours généreux et plein de panache, qui écrit les lettres que Christian signe et adresse à Roxane pour lui dire sa flamme. Cyrano écrit tant et si bien que les deux amoureux s’épousent enfin. Le soir des noces, le comte de Guiche, un autre prétendant de Roxane, envoie la compagnie de cadets où servent Cyrano et Christian, au siège d’Arras, où les combats contre les Espagnols font rage. Christian y est tué le jour même où Roxane le rejoint. La jeune femme éperdue de douleur entre au couvent. Cyrano, année après année, vient lui rendre visite chaque semaine, toujours muet sur son amour. Un jour, le cadet est blessé à la tête par une poutre tombée d’un toit. Il se traîne néanmoins jusqu’au couvent où il mourra dans les bras de Roxane après lui avoir enfin avoué sa passion.nn