1812. La Grande Armée bat en retraite après sa défaite face à l’armée et à l’hiver russes. Seul, perdu quelque part le long des côtes de la Baltique, le lieutenant de hussards André Duvalier, à bout de forces, tombe d’épuisement. Inanimé, il est secouru par une jeune femme à la beauté fascinante, mais elle disparaît presque aussi vite qu’elle était venue. C’est dans la cabane d’une vieille sorcière que l’officier se rétablit petit à petit. Il apprend qu’il pourra retrouver la trace de la mystérieuse apparition au château de l’horrible baron von Leppe.
Remis sur pieds, André se rend à la bâtisse. Sur place, il fait la connaissance du baron, vieillard vivant en reclus, qui ne s’est jamais remis de la disparition de Ilsa, sa femme, morte il y a vingt-cinq ans. Dans l’immense vestibule du château, l’officier remarque un portrait de Ilsa. Il est frappé par l’étonnante ressemblance avec sa bienfaitrice.
Malgré le temps, le baron n’a pu oublier son épouse et l’amour fou qu’il éprouve toujours pour elle lui fait peu à peu perdre la raison. Dans le souterrain du château où est entreposé le cercueil de sa femme, il vient régulièrement se recueillir. C’est alors que la mystérieuse jeune femme lui enjoint de venir le retrouver dans la mort. Mais la revenante n’est que l’instrument de la vengeance de la sorcière, qui veut pousser le baron au suicide. En effet, vingt ans auparavant, von Leppe a assassiné Erik, le fils de la vieille femme, car celui-ci était tombé amoureux de son épouse. Le baron obéit; il inonde le souterrain. Il se noie tandis qu’André sauve Hélène, la jeune fille, d’extrême justesse. Mais alors qu’il va la prendre dans ses bras, le visage et le corps de la belle se décomposent.