Henri Serin, quarante-cinq ans, marié, père de deux enfants, est représentant en parapluies à Saumur; mal dans sa peau, incompris de sa famille, qui le prend pour un médiocre, son seul plaisir est la peinture. Un soir, il débarque chez une de ses clientes et lui offre le portrait qu’il a fait d’elle… Le lendemain, il accepte le gîte d’un barde breton illuminé. Par suite d’un accident de voiture il est immobilisé pour plusieurs jours dans un petit village. Là, il fait la connaissance d’un artiste peintre professionnel qui l’emmène chez lui pour lui montrer ses oeuvres. Le peintre fait en sorte qu’Henri tombe dans les bras de sa maîtresse, Angela, une superbe canadienne complètement folle.



Très amoureux, il décide de rompre avec sa famille et s’enfuit avec Angela. Ils vont vivre quelques jours passionnés pendant lesquels il va peindre comme un fou. Lorsque Angela disparaît, Serin désespéré, rentre tout de même chez lui à Saumur, où il surprend sa femme avec un amant. Dégoûté, il échoue à Pont-Aven où il partage la vie et les beuveries des peintres émules de Gauguin.



Il se lie peu à peu aux gens du village et devient le copain de comptoir du curé. Mais la gentillesse et la beauté de Marie, la petite bonne de la pension où il loge, lui feront peu à peu découvrir un nouvel amour et un sens à la vie. Henri deviendra marchand de galettes sur la plage de Pont-Aven.