Charles et Hélène Desvallées habitent une luxueuse villa de la banlieue parisienne. Ils ont un fils, Michel, et forment apparemment un couple uni.



Charles a dix ans de plus que sa femme. Il sent bien qu’Hélène s’ennuie un peu car il est très absorbé par son métier d’assureur, mais n’y prête pas attention jusqu’au jour où il est pris de soupçons. Charles se met à surveiller sa femme puis fait appel à un détective privé qu’il emploie parfois dans sa profession. Peu de temps après, le détective confirme les soupçons de Charles : Hélène a un amant dont il fournit l’adresse, le nom – Victor Pegala – et la photo.



En apparence, rien n’a changé. Charles garde son sang-froid. Il constate effectivement, en faisant le guet tout près de la maison de Victor, qu’Hélène se rend chez lui trois fois par semaine.



Le jour de l’anniversaire de Michel, Hélène doit rester à la maison pour recevoir les amis de son fils. Charles en profite pour rendre visite à Victor et jouer le jeu du mari tolérant. Il s’assure la confiance de son rival, qui se livre après avoir mis de côté sa méfiance et sa gêne. Soudain, Charles saisit une lourde statuette et frappe violemment Victor, qui s’écroule. Puis il efface les empreintes, lave les taches de sang, ficelle le corps dans un drap, le transporte dans le coffre de sa voiture et le jette dans un étang.



Le calme de la vie conjugale reprend. Deux policiers viennent enquêter chez le couple, car le nom d’Hélène se trouvait dans le carnet d’adresses de la victime. Pas un mot n’est échangé entre les époux. Hélène joue l’indifférence.



Elle finit par découvrir la culpabilité de son mari. Lorsque les deux policiers viendront l’arrêter, un long regard complice les unira dans l’amour.