Nous faisons la connaissance de Robert Bourdin, artiste peintre, pas un héros, mais non plus un lâche. Il fait simplement ce qui est en son pouvoir pour éviter à ses compatriotes de tomber dans les mains de la Gestapo, et s’il manque quelques cachets à une carte d’identité ou si la carte d’identité est inexistante son art y supplée.La concierge de sa demeure, Madame Lambotte, est une chipie de première ordre à qui Robert et ses amis ont donné le sobriquet de la Mère Lambic, ce qui semble bien irrespectueux pour quelqu’un dont le fils est S.S.Si ce fils n’était pas amoureux de Marthe, une autre locataire de la maison, si cette Marthe à son tour n’était pas amoureuse de notre Robert, si Robert n’était pas si heureux avec son amie Janine et si nous ne vivions pas sous l’occupation allemande … tout se serait vraisemblablement terminé sans le moindre drame.