Campine 1867 …C’est la fête au village … Le riche meunier Langendries marie sa fille Griet, à Dan Pervyse. Non loin du moulin, vivent misérablement sur leur terre les trois frères Baraque : Balthazar dit Balt, la force; Bastian dit Bast, la ruse; et Nol l’idiot, surnommé Peke Nol. Les gens prétendent qu’ils ont du bien; mais l’avarice sordide des Baraque, les rend antipathiques à tous … Ils vivent d’une sentimentalité presque animale … Kaatje Langendries, jeune soeur de Griet aime en secret le garçon meunier de son père Henrick Zacht, ce qui désole un brave gars du pays, Kas Piers, qui demande ardemment à la jeune fille, de l’aimer et de croire à son réel amour pour elle. Henrick Zacht, garçon meunier est devenu riche ! Il vient de gagner 20.000 francs à l’État, avec une action de cent francs. Sur les instances de Kaatje, il demande à son patron, la main de sa fille. Nous verrons pour le printemps, lui répond Langendries. Henrick part à la ville, pour toucher les 20.000 francs. Au retour, il s’attarde aux cabarets : c’est un gai luron, coureur de cotillons !! Surpris par une pluie battante, il se réfugie chez les Baraque. Le jeune homme est gris. Henrick ne peut s’empêcher de mettre les deux frères Baraque, au courant de la chance qui lui arrive. Balt et Bast se rapprochent : un homme porteur d’une pareille somme, prend un intérêt inattendu, à leurs yeux. Henrick éprouve le besoin d’étaler son argent. A la vue de cet or, des billets soyeux, sur la table … chez eux, … puis, … cet homme soûl … les énormes mains de Balt frémissent … ses pouces s’agitent … Bast aussi, a compris … un cri … Henrick est étranglé. Les deux frères enfouissent le corps, dans la fosse au fumier. Le fou Peke Nol a tout vu.