New York, entre 1905 et 1907. La belle Lily Bart fait partie de la haute société, mais sa situation est précaire : à bientôt trente ans, elle n’est pas mariée et dépend financièrement de Mrs. Peniston, sa tante, austère et conventionnelle. Lily respecte les codes de son monde, tout en restant très libre : il lui arrive parfois de jouer de l’argent aux cartes.
Plusieurs hommes la courtisent, mais elle n’en aime qu’un, l’avocat Lawrence Selden, qui ne veut pas l’épouser. Gus Trenor, un homme marié, place de l’argent pour elle, mais il la ruine quand elle se refuse à lui. C’est le début d’une déchéance qu’elle ne pourra enrayer. Elle ne demande pas l’aide de Selden, comme on le lui conseille, puis, lors de vacances sur la Riviera avec George Dorset et sa femme Bertha, au comportement très libre, elle se fait humilier par cette dernière. Lily écarte la demande en mariage de Rosedale, célibataire riche et attentionné. Elle trouve un peu de réconfort auprès de Carry Fisher, une amie divorcée.
Sa tante meurt et Lily est déshéritée au profit d’une jeune cousine, Grace, qui ne la secourt pas. De plus en plus mal considérée, elle doit même travailler comme secrétaire d’une femme de condition modeste, qui la congédie car elle souhaite s’élever socialement. Lily revoit Lawrence, resté un ami, et qu’elle aime toujours. Elle brûle des lettres entrées en sa possession, qui le compromettaient. Quand celui-ci comprend, il est trop tard pour répondre à son amour : elle a payé ses dernières dettes et s’est suicidée.