Jeune danseuse lyonnaise, Marquise est un jour remarquée par Molière, qui l’engage dans sa troupe comme danseuse. Or la belle entend jouer la comédie. Après avoir épousé un autre membre de la troupe, Gros-René du Parc, elle n’a de cesse d’imposer ses talents au célèbre auteur, qui finit par lui consentir un rôle dans la mise en scène, commandée par le roi, de  » La Thébaïde  » de Jean Racine. Ce dernier est subjugué par la jeune femme, qu’il veut comme interprète de sa prochaine pièce,  » Andromaque « , et dont le roi lui-même a remarqué les charmes lors d’une danse qu’elle a effectuée devant lui… sans culotte ! Molière et ses comédiens, formés au registre de la farce, ont du mal à s’adapter à la tragédie. La brouille étant consommée, Racine leur retire sa pièce et… Marquise, qu’il fait engager dans la troupe de Floridor, le grand tragédien d’alors. Entre-temps, Gros-René, malade, est mort en scène. Aveuglé par sa passion, Racine avait ourdi le projet de le faire trépasser au moyen de chocolats empoisonnés par La Voisin qui, dès lors, se livre à son encontre à un chantage. Malgré de sérieuses dissensions entre Floridor et Marquise,  » Andromaque  » triomphe. Molière vient présenter ses excuses auprès de celle dont il n’avait pas su reconnaître le talent. En retour, elle l’aide à présenter au roi une demande de recours lorsque les créanciers se pressent pour mettre un terme à la belle aventure de la troupe. Pour satisfaire ses médecins, le roi consent à prendre un bain dans un bassin. Marquise l’y suit, clamant pour lui des vers de Racine. Elle tombe malade, et doit interrompre ses représentations. Sa camériste Marie, qui connaît la pièce par coeur, se révèle apte à reprendre le rôle. D’abord hostile, Racine cède. Comme en un ultime acte d’amour envers lui, Marquise avale les chocolats empoisonnés autrefois destinés à Gros-René et meurt dans les bras de celui dont elle était enceinte.