Fantômas terrorise la France. Pour Fandor, journaliste au quotidien « Le Point du Jour », c’est une invention de la police, qui cherche ainsi à dissimuler son impuissance à arrêter les malfaiteurs. Hélène, la photographe, lui rappelant qu’un journaliste se doit à ses lecteurs, Fandor écrit un article à sensations :  » Fantômas et moi : le monstre m’a tout dit « , illustré d’une photographie de lui costumé. Le soir même de la parution, Fandor est enlevé par Fantômas qui l’accuse de l’avoir ridiculisé et le met en demeure de révéler son imposture dans les deux jours. Mais le lendemain parait un article pire que le premier, que le patron du journal a rédigé en le signant Fandor. Celui-ci est de nouveau enlevé par Fantômas qui décide de le retenir captif. Puis, s’étant fait la tête du journaliste – grâce à un procédé de son invention qui imite à la perfection la peau humaine – il commet un vol sensationnel. Pour le commissaire Juve, auquel le criminel a échappé de peu, il ne fait aucun doute que Fandor est Fantômas. Ce dernier commet ensuite des forfaits en empruntant le visage du policier qui, identifié par les témoins, comme étant le malfaiteur, est jeté en prison. Il y est bientôt rejoint par Fandor qui, s’étant évadé, a été arrêté à son tour. Les deux hommes sont délivrés par Fantômas, déguisé en gardien, qui les emmène dans son repaire pour les utiliser de nouveau. Cependant l’alerte a été donnée. Fandor et Juve parviennent à se libérer. Une poursuite échevelée s’engage. Mais Fantômas, qui a pu rallier un sous-marin, s’échappera une fois encore…n