En tant que cadre, François aurait pu continuer à travailler normalement pour sa  » boîte »… s’il n’avait pas retrouvé par hasard Léo, un vieux copain qu’il n’avait pas vu depuis 25 ans et qu’il connut jadis en colonie de vacances. Léo le fait pénétrer d’emblée dans sa petite vie : toujours flanqué d’un pauvre bougre qu’il surnomme  » L’ouragan « , il raconte qu’il est cascadeur pour le cinéma; il est surtout resté un incorrigible adolescent, toujours prêt à partir pour l’aventure… nnAussi, lorsque François lui annonce qu’il doit aller à Grenoble pour le week-end, c’est le déclic: Léo exulte, car c’est précisément à Grenoble que vit Kuntchinski – celui qui était le troisième de la bande à la  » colo « , leur souffre-douleur qu’ils surnommaient  » le Kuntch ». François part seul, mais quelle n’est pas sa surprise, à Grenoble, de voir que Léo l’a suivi jusque-là! Ils se rendent donc tous deux chez Kuntchinski, découvrent une superbe maison – au pied des montagnes – s’y introduisent et attendent. nnA la tombée de la nuit, arrive une très belle jeune femme – Hélène, l’épouse de Kuntchinski – qui ne comprend rien aux élucubrations de François et Léo. Ces deux derniers ont beau attendre: leur copain de jadis ne revient pas. Et soudain, dans un moment de folie, François et Léo  » embarquent  » Hélène de force en voiture, et partent pour une équipée ahurissante! Hélène se laisse faire, comme impuissante. Réalisant leur geste, ils la  » libèrent  » et retournent en ville. Des amis d’Hélène, alertés, s’amusent à se faire passer auprès d’eux pour des truands. Mais Hélène, probablement pas très heureuse en ménage et souffrant de l’ennui, revient auprès des deux compères et repart avec eux dans l’ambulance de  » L’ouragan « , très haut dans les montagnes. Le voyage insolite s’achève dans la neige et le froid: François, qui a voulu séduire Hélène, la suit, de plus en plus haut, tandis que Léo reprend, seul, le train vers Grenoble… nn