Dans les années 1820, en France, le jeune peintre romantique Théodore Géricault présente sa dernière oeuvre au public dans son atelier. Séduit et intrigué par sa toile, Franconi, le célèbre écuyer et directeur du Cirque Olympique, l’invite à venir peindre sur le motif. Passionné de chevaux, Géricault se rend au cirque avec empressement. Pour l’initier et lui apprendre la rigueur, Franconi le met à l’épreuve et l’enferme dans un box. Docile et fasciné, Géricault fait connaissance avec les chevaux tandis que le spectacle équestre se déroule sur la piste. Après avoir été adopté par le maître Franconi, le peintre se met au travail et dessine avec frénésie tout ce qu’il voit : une crinière en mouvement, des croupes à l’arrêt, des juments en liberté dans un champ, une saillie…


Il vit un temps avec la troupe, mais tombe amoureux de la danseuse équestre Alexandrine, la jeune amie de Franconi. Alors qu’on lui raconte l’histoire de Mazeppa, le traître condamné à errer, ligoté sur le dos d’un cheval, Géricault quitte le cirque. La femme de Franconi, Mousté, lui rend visite dans son atelier et lui raconte comment Franconi l’a conquise : en gagnant le pari de traverser une cour au galop le plus lentement possible, en une heure. Émerveillé par la patience et l’exigence du maître, Géricault accepte de revenir au cirque. Franconi lui demande de faire le portrait d’Alexandrine. Celle-ci s’éprend du peintre : ils font l’amour dans l’écurie.


Le lendemain, ils sont découverts, nus, sur la paille. Alors qu’éclate un violent orage, ils sont jetés dehors sous une pluie battante et doivent subir le châtiment de l’adultère. Alexandrine monte sur le toit du cirque, s’accroche au sémaphore qui vient d’être installé, et tombe dans le vide. Après son enterrement, la troupe quitte le lieu et Géricault tombe malade. Dans son délire, il se voit subir le supplice de Mazeppa.