Élisabeth souhaite se débarrasser d’une commode qui l’encombre. Elle le dit à Marie, amie musicienne très « speed », que cela intéresse peu. Que faire ? Démonter l’objet ? Le mettre à la cave dans du plastique ? Le plastique protège-t-il le bois ou l’empêche-t-il de respirer ? Le bois, ça respire ? Au Bricorama du coin, une discussion sur le sujet s’engage entre vendeurs et clients. Chacun a son idée : Éva, vieille dame qui a l’air jeune, et s’y connaît, elle, en pose de rideaux ; Sophie, qui a des meubles à la cave et s’inquiète… On échange des numéros de portables pour suivre l’affaire. Sophie en parle à son mari, Xavier, qui, avec l’autorité de sa double casquette de psychanalyste et de chiropracteur, lui conseille de se méfier d’Élisabeth, de sa commode et ses faux problèmes qui cachent une vraie déprime. Cela finit en scène de ménage…
… Et crée une onde de choc qui atteint Franck, ami de Xavier et de Sophie, amoureux de cette dernière, partagé entre envie de maigrir et goût pour la choucroute, puis Annie, serveuse de restaurant, renvoyée après un incident causé par Marie, qui compense en la prenant sous sa protection, etc. Mais que devient la commode ? Elle circule : Sophie la reçoit en cadeau et préfère la rendre à Elisabeth, instable et tourmentée, décidément aussi envahissante que l’objet en question.
La commode est vendue grâce à Éva, nouvelle amie d’Élisabeth, qui lui choisit même son cercueil (on ne sait jamais, à son âge !) ; elles font ensemble un voyage à Douaumont, en quête de la tombe du père d’Éva, mort durant la première guerre mondiale. Xavier et Sophie, eux, retrouvent un calme apparent et se disent que… « ça ira mieux demain ! »