Jeune et bouillant inspecteur de la brigade des stupéfiants, pied-noir d’origine juive, Simon Atlan se résoud, contraint et forcé par le commissaire Joufin, à faire équipe avec Karim Hamida, d’origine algérienne et fils de harki. La drogue à Paris est distribuée gratuitement dans les lycées par des dealers que manipule un état du Proche-Orient dont le but est de déstabiliser l’Occident. Hamida est en fait un lieutenant de la DGSE qui, à travers Atlan, doit entrer en contact avec l’épouse de celui-ci, Lisa. Celle-ci, de par ses activités professionnelles, peut le présenter à Ali Radjani, officiellement diplomate mais bel et bien chef fanatique du réseau terroriste. Hamida infiltre donc ce réseau mais est vite démasqué alors qu’il découvre le corps d’un roi des jeux et de la prostitution,  » le Kabyle ».


Sa fuite, en compagnie d’Atlan venu à la rescousse, scelle ce qui est peu à peu devenu leur amitié. Une amitié ternie lorsque Atlan, pourtant en instance de divorce, découvre la liaison d’Hamida et Lisa. Cette dernière succombe à un mitraillage – commandité par Radjani -devant le restaurant de la mère de Simon, lequel, fou de douleur et de rage, part en guerre. Suspendu à une grue, il se fait lâcher sur les toits de l’ambassade, cernée par les policiers. Mais Hamida, sur l’ordre de son supérieur le colonel Revers, est là pour l’empêcher d’agir. Radjani est légalement expulsé. Quelques mètres plus loin, sa voiture explose. Hamida sourit à Simon. Mais peut-être ont-ils rêvé cette vengeance…?