Simon Hirsch est représentant de commerce en faire-parts et cartes de visite. Sans grande conviction, il ressasse son boniment aux passants et éventuels clients des centres commerciaux et supermarchés. La cinquantaine, marié, Simon n’a pourtant qu’un seul ami en la personne de Mickey, policier de profession. Marx, un sexagénaire à moitié handicapé, est un flambeur minable qui perd beaucoup d’argent aux cartes. Il exerce une très nette domination sur Johnny, jeune homme simple d’esprit, sorte de chien perdu sans collier, qui n’a que trois activités : jouer aux fléchettes, regarder la télévision et obéir à Marx.


Au cours d’une enquête, Mickey est abattu par des malfaiteurs. Son état de santé est très critique. Il est hospitalisé au service des comas dépassés. Simon vient lui tenir compagnie et lui lit le journal, même si Mickey ne peut plus ni entendre ce qu’on lui dit, ni parler. Pour venger la mort prochaine de son seul ami, Simon décide de retrouver les coupables et abandonne tout pour une autre vie : aussi bien son métier que VRP et son épouse Louise. Rapidement, il se lance sur la piste de deux hommes sur lesquels pèsent de lourds soupçons : Marx et son acolyte, Johnny. Les deux vagabonds ne se doutent encore de rien. Pour effacer une dette de jeu, Marx a dû accepter d’honorer des contrats pour le Milieu. Après bien des hésitations et des doutes sur ses capacités, il a confié à Johnny l’exécution des basses besognes. L’un de ces «contrats» n’était autre que Mickey…


Simon est sur les talons de Marx et de Johnny. Il entre en contact avec le jeune homme, lequel, d’abord méfiant, accepte son invitation à dîner. Marx qui les a observés en cachette, fait ensuite la morale à Johnny. Mais le piège se referme : Simon abat le vieil homme. Désormais seul, Johnny suit Simon dans la rue; celui-ci le remarque et l’adopte. Ensemble, ils partent vers une destination inconnue et une nouvelle vie.