Ils sont cinq tueurs à gages. Francis, le chef, Louis, qui les a tous vus à leurs débuts et que la cinquantaine rend parano, Victor, l’homme de main accro aux séries télé, M’sieur, l’apprenti qui n’aime que son Tamagochi et Marchand dont la femme est la seule certitude, le seul point de repère. Elle le croit représentant en chaussures. nnIl part le Lundi, il rentre le Vendredi et ils devisent pendant le week-end sur le nombre de paires vendues. Jusqu’au jour où elle découvre la vérité. Une discussion plus qu’orageuse suit au cours de laquelle dans un réflexe quasi professionnel, il lui balance un coup de poing d’une telle force qu’elle tombe dans le coma. Hôpital. Diagnostic : elle se réveillera dans cinq minutes ou dans cinq ans. A moins que ce ne soit jamais. Marchand est effondré. nnAu bout de cinq minutes, elle ne s’est toujours pas réveillée. Ca a plutôt l’air parti pour cinq ans… Il reviendra. nnAu cours d’une visite, il acquiert la conviction que s’il se rachète, elle se réveillera. Alors il se met H.S… Il décide non seulement de raccrocher mais encore de sauver celles et ceux qui auraient dû être ses prochaines victimes. Il découvre que tuer… C’est mal. C’est le début d’une rédemption. Mais on ne démissionne pas comme ça d’un poste de tueur. Désormais, le nom de Marchand est placé tout en haut de la liste de Francis et ses amis.