Depuis six mois, Simon Polaris, écrivain à succès, a pour principale occupation d’attraper les mouches. Il a 48 ans et va mal. Voir évoluer ses enfants, Alice et Thomas, le rend cynique et mal à l’aise. Il demande à Anna, sa femme, de le conduire à la clinique où elle travaille comme orthophoniste. Anna dit ne pas connaître Robert Janssen, que Simon consulte, alors qu’il est son amant. Robert informe Anna que Simon souffre d’un symptôme imaginaire, probablement un prétexte pour rencontrer le docteur dont il soupçonne la liaison avec sa femme. Anna en doute. Mais à la sortie de la clinique, Simon attend près de la voiture de Robert et lui demande seulement de le raccompagner. Paul Gurney, éditeur de Simon, s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de lui. Simon annonce à Victor Kuriakhine, son psychanalyste qu’il arrête sa thérapie et qu’il a trouvé mieux puisqu’il possède un revolver. En partant, Simon lui demande pourquoi il a constamment la main dans sa poche : elle renferme la montre portée par John Fitzgerald Kennedy lors de son assassinat…