Après l’amour, un homme étrangle sa maîtresse. Dans le bar où il tente de retrouver ses esprits, le meurtrier, Charles Masson, rencontre son voisin et ami l’architecte François Tellier. Celui-ci raccompagne Charles jusqu’à la luxueuse maison où il coule, avec sa femme Hélène et ses deux enfants, les jours heureux d’un couple sans problèmes…


François apprend la mort brutale de Laure, son épouse: elle a été étranglée… Le jour de l’enterrement, Charles est reconnu par Gina, propriétaire de l’appartement où il a tué Laure. Informé, François ne peut imaginer que son ami ait quelque chose à voir avec la mort de sa volage épouse : Charles personnifie en effet le mari exemplaire et respectueux des valeurs bourgeoises. L’enquête piétine. Masson se fait irritable, dépressif: son secret l’étouffe et il lui faut s’en débarrasser. D’abord, il révèle sa liaison à Hélène, qui lui pardonne. Mais son malaise grandit. Il avoue alors son crime et Hélène le rassure encore : il n’était pas luimême… Un de ses employés, Bardin, est parti avec la caisse et sa petite amie. Charles se sent proche de cet homme, autrefois respectable et aujourd’hui condamné pour un forfait moins grave que le sien. Obsédé parcelle injustice, il se confie à François, quêtant sa condamnation. Mais celui-ci l’absout et lui demande de tout oublier.


Charles, qui ne peut plus supporter sa culpabilité, annonce à sa femme qu’il va se livrer à la police. Hélène, juste avant la nuit, administre à son époux une dose mortelle de somnifère : on croira à un suicide et, ainsi la vie pourra continuer, presque normale, pour elle et ses deux enfants…